Title: Encyclopédie d'histoire naturelle; ou, traité complet de cette science d'après les travaux des naturalistes les plus éminents de tous les pays et de toutes les époques: Buffon, Daubenton, Lacépède, G. Cuvier, F. Cuvier, Geoffroy Saint-Hilaire, Latreille, De Jussieu, Brongniart, etc
Identifier: encyclopdiedhi15chen
Year:
[186-?-187-?] (
[180s)
Authors:
Chenu, Jean Charles, 1808-1879;
Desmarest, E. (Eugène), 1816-1890
Subjects:
Natural history -- Dictionaries
Publisher:
Paris : E. Girard et A. Boitte
Contributing Library:
Smithsonian Libraries
Digitizing Sponsor:
Smithsonian Libraries
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236 HISTOIRE NATURELLE. 1" GENRE. â HYDROQUE. HYDROCTIUS. Leach, 1817. Zoological Misccllany. ïJojp, eau; cxH, qui contient. Tête avancée, rétrécie antérieurement, à yeux globuleux; mandibules cornées, arquées, terminées en pointe aiguë; niAclioires allongées, cornées au côté externe; menton corné, presque concave; palpes maxillaires moins longs que la tête, à dernier article fusiforme, le plus long de tous : labiaux courts, à dernier article ovalaire; antennes de sept articles : les trois derniers formant une massue pubescente, et le dernier presque aussi grand que les deux précédents réunis; corselet souvent plus long que large, creusé en dessus de deux rangées transversales de fossettes; écusson petit, ellipti- que; corps allongé ou oblong; ventre de cinq segments apparents; jambes sans éperons; tarses à quatre premiers articles très-courts, et le premier caché, le dernier article des postérieurs aussi long que tous les précédents réunis. Le genre Hijdroclius a été fondé par Leach aux dépens des Elophoriis, et com- prend des espèces de petite taille qui habitent les eaux stagnantes et les ruis- seaux, que l'on trouve également sous les pierres et parmi les herbes qui gar- nissent les rives, et qui volent peu. On n'en a décrit qu'une dizaine d'espèces, / ^ ] presque toutes particulières à l'Europe, trois seulement étant propres à 1 Amé- Fig. 407. â B. eion- rique septentrionale. Le type est YHijdrochus elongams, Fabricius, qui n'est gaïus. pas rare aux environs de Paris, et que Schaller rangeait dans le genre Silplia. 2«" GENRE. - ÃLOPHORE. ELOPHORUS. Fabricius, 1775. Sysicma entsmologise. EXoç, marais; <popu«, je corromps. Tête inclinée; chaperon entier; mandibules cornées, arquées, terminées par une dent aiguë; mâ- choires courtes, arquées, pointues; palpes maxillaires de quatre articles graduellement plus épais : labiaux poilus, assez allongés, à premier article globuleux; menton corné, rétréci d'arrière en avant; antennes courtes, de neuf articles : le premier allongé, arqué, les suivants petits, grenus, et les trois derniers en massue ovale, légèrement perfoliée; corselet une fois environ plus long que large; écusson petit, en triangle curviligne; élytres légèrement bombés, presque parallèles, arron- dis à l'extrémité; ventre de cinq segments apparents, plans : le dernier non caréné; pattes, avec les cuisses, un peu renflées; jambes grêles, munies de petits éperons:les antérieures élargies à l'ex- trémité; tarses postérieurs à dernier article moins long que tous les autres réunis; corps ovalaire, assez allongé. Le genre Elophorns, que quelques entomologistes orthographient Helopliorus, a été créé par Fabricius, et adopté par tous les naturalistes. Les Ãlophores sont des insectes de petite taille, peu agiles, nageant mal, volant rarement, et se tenant habituellement sur les plantes aquatiques, où ils agitent sans cesse leurs palpes, en tenant cachées leurs antennes sous les côtés de la tête, à moins qu'ils ne soient en marche. Quelques-uns de ces insectes se rencontrent sur le rivage des étangs ou des mares; mais le plus grand nombre habite les eaux stagnantes; ils se cachent parmi les végétaux aquatiques, et semblent devoir se nourrir de leurs parties submergées qui commencent à se flétrir, juoique Schranck assure que leur nourriture habituelle consiste en larves d'autres insectes et en dépouilles de Grenouilles. Dans les belles soirées du printemps, il n'est pas rare d'en voir crampon- nés, immobiles, aux plantes qui s'élèvent au-dessus de l'eau. Plusieurs se préparent de la sorte à leurs pérégrinations aériennes. Leur instinct ne les conduit pas alors toujours dans des lieux aqua- tiques; car on en trouve parfois dans les bois, au pied des arbres ou sous les feuilles humides. Peut-être, ainsi que le croit M. Mulsant, ne faut-il voir dans ceux-ci que des individus égarés ou
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