Title: Encyclopédie d'histoire naturelle; ou, traité complet de cette science d'après les travaux des naturalistes les plus éminents de tous les pays et de toutes les époques: Buffon, Daubenton, Lacépède, G. Cuvier, F. Cuvier, Geoffroy Saint-Hilaire, Latreille, De Jussieu, Brongniart, etc
Identifier: encyclopdiedhi15chen
Year:
[186-?-187-?] (
[180s)
Authors:
Chenu, Jean Charles, 1808-1879;
Desmarest, E. (Eugène), 1816-1890
Subjects:
Natural history -- Dictionaries
Publisher:
Paris : E. Girard et A. Boitte
Contributing Library:
Smithsonian Libraries
Digitizing Sponsor:
Smithsonian Libraries
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'260 HISTOIRE NATURELLE. 2°" GENRE. â NÃCRODES. NECRODES Wilkin, 1815 Leacli, Zuol. misccllaiiy, t. II. NïxpuJn;, mort. Palpes peu saillants : le dernier article assez court, cylindrique; antennes composées d'articles légèrement perfoliés, terminées par une massue allongée de cinq articles; tète découverte; cor- selet orbiculaire; écusson grand; éljtres plans, presque carrés, un peu élargis en arrière, coupés carrément à l'extrémité; pattes grandes; cuisses postérieures renflées dans les mâles, avec un sillon court, dentelé sur les deux bords pour recevoir la base des jambes; les jambes postérieures ar- quées dans le même sex^t, tarses antérieurs et intermédiaires des mâles à quatre premiers articles dilatés. Les Nécrodes, qui étaient anciennement confondus avec les Silplia, dont ils se distinguent particulièrement par leurs pattes postérieures grandes, avec les cuisses renflées dans les mâles, sont des insectes de taille moyenne, et, comme les Necroplwriis et les Silplia, vivent de matières animales en putréfaction. On les trouve parfois par milliers sur les carcasses d'animaux rejetées par les eaux sur les bords des rivières. M. Léon Dufour a fait l'anatomie du Nccrodes littoralis, dont l'organisa- tion interne ne diffère pas notablement de celle des Silplia. On en connaît une quinzaine d'espèces, parmi lesquelles deux seulement, les iV. littoralis, Fabricius, et simplicipcs, Dejean, se trouvent en Europe, et ne sont même pas rares aux environs de Paris; les autres proviennent de l'Amérique, de l'île de Java, et une enfin, le N. lacrymosa, Schreiber, est particulière à la Nouvelle-Hollande, et a servi de type à M. Ilope {Colcop. Mamial, 1840) pour la création de son genre Ptomopliila (i:Tw[j.a, destruction; ÅiXcç, ami). Kirby, dans sa collection, indiquait ce genre sous le nom de Cyclopliorns {xuxXcî, cercle; ^opot, qui porte). S"' GENRE. â BOUCLIER. SILPHA Linné, 1758. Syslema nalura, 10« édil. SiXcjiYi, sorte d'insecte, probablement la Blatte. . â Palpes filiformes, d'inégale longueur; antennes à articles légèrement perfoliés, terminées par une massue allongée, composée de quatre articles; mandibules courtes, fortes, aiguës; tête inclinée, cachée sous le corselet, rétrécie en arrière ; corselet arrondi latéralement, coupé plus ou moins car- rément en arrière; élytres plus ou moins convexes, se rétrécissant en arrière, arrondis à l'extrémité : leur bord externe relevé et formant une gouttière plus ou moins profonde; pattes courtes et fortes; tarses antérieurs des mâles à quatre premiers articles dilatés. La forme générale des insectes de ce genre est celle d'un bouclier ovale, ainsi que l'indique leur nom français. La plupart sont de moyenne taille, de couleur noire ou sombre, et tous exhalent une odeur nauséabonde qui provient de leur genre de nourriture. En effet, les Silplia ne vivent que de cadavres en putréfaction et d'excréments, et paraissent destinés par la nature, surtout à l'état de larves, à purger la terre des immondices que la destruction et la décomposition des êtres organisés entraînent sans cesse après elles; mais ils n'enterrent pas ces matières, ainsi que le font les Nécro- phores. Lorsqu'on les saisit, ils répandent par la bouche et par l'anus une liqueur noire et fétide, dont l'usage paraît être d'accélérer le ramollissement des chairs à demi putréfiées. Quelques es- pèces se nourrissent de proies vivantes; telles sont, entre autres, la Silplia qitadripitnctaln, Linné, et la S. tlioracica, Fabricius, qui vivent de chenilles, et on les voit souvent courir sur les arbres après celles-ci à la première apparition des feuilles. D'autres espèces grimpent sur les plantes, no-
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